dimanche 28 octobre 2012

Une histoire de hamac…


Branle-bas de combat. Conchi et ses amis viennent me chercher ce soir (il est 23h30…) pour aller à la mer. - A la mer ? Maintenant ? Euh… oui…
Fernando, Alejandro, Esperanza et moi roulons donc vers la mer, qui se trouve à une cinquantaine de kilomètres de Mérida. Conchi nous rejoint dans une autre voiture avec Anaii, Carolina et… Anaii.

Minuit, les pieds dans l’eau à Puerto Progreso, golfe du Mexique. Une première ! L’eau est évidemment délicieusement bonne. Un petit saut dans la ville voisine pour acheter à manger (il est une heure du matin, c’est le week-end et les Mexicains dînent tard !) puis retour dans cette petite maison pour le dodo. 





















Elle est mignonne cette maison, toute simple, une salle à manger, un coin cuisine, deux chambres. Peu de meubles, juste l’essentiel. Pas de lit. 
Pas de lit ? Comment va-t-on dormir ? J’espère qu’on ne va pas dormir par terre !
- Par terre, non, mais dans un hamac, dit Alejandro.

Un hamac ? Aïe aïe aïe aïe aïe, je crains le pire…
Un hamac, évidemment je connais, pour la sieste, oui. Mais un hamac, toute la nuit…
Devant mes réticences, Conchi et Alejandro se lancent dans une démonstration. Les voici qui fixent les hamacs à des crochets prévus à cet effet dans les murs (c’est donc vrai, qu’ils dorment dans des hamacs, les Mexicains) puis se jettent littéralement dedans, se balancent et virevoltent en riant à gorge déployée. De les regarder, j’ai déjà mal au cœur, mal au dos, mal partout…
Je ne vous raconte pas la nuit…
Je défie quiconque rigole, là-bas, de l’autre côté de l’Atlantique de fermer l’œil, allongé dans un hamac, par une nuit de pleine lune, avec au-dessus de la tête un ventilateur qui tourne à fond les manettes et qui fait clac clac clac clac clac clac, alors que la lumière extérieure est restée allumée et qu’elle éclaire la chambre, qui n’a pas de rideaux, comme en plein jour.
Le moindre mouvement dans un hamac et vous êtes sur une coquille de noix en pleine tempête ou dans un manège à sensations, la chenille ou les montagnes russes… Dans un hamac, il y a toujours une partie du corps qui est mal placée et quand vous pensez avoir trouvé la bonne position, voilà que surgit un moustique, que vous chassez d’un grand geste de la main et… bon, question bonne position, tout est à recommencer !

Trêve de plaisanterie, j’ai dormi, un peu, et le lendemain…


Ce sable fin, ces palmiers, cette eau chaude, cette lumière… ça valait bien une nuit blanche… ou presque !

Et de retour à Mérida, le « Pollo pibil » cuisiné par Lulli… hummmmmmm…